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Malgré la volatilité économique en Europe engendrée par l’incertitude entourant le Brexit et aussi malgré l’instabilité politique croissante dans l’ensemble de la région, beaucoup de villes européennes offrent toujours une qualité de vie parmi les plus élevées au monde et demeurent des destinations de prédilection pour les affectations d’employés à l’étranger, selon la 20e Enquête mondiale sur la qualité de vie annuelle de Mercer. Même si les villes des marchés émergents doivent surmonter d’importantes difficultés en raison de l’instabilité économique et politique, leur niveau de vie s’améliore et est en train de s’approcher de celui des villes les mieux classées. Ces progrès s’expliquent par les investissements (infrastructures, installations récréatives et logements) qu’elles ont effectués au cours des dernières décennies afin d’attirer des multinationales et des employés de talent. Dans une année d’importants changements au Canada, le pays a encore une fois brillé au classement : quatre villes canadiennes se classent parmi les 25 premières à l’échelle mondiale. Plusieurs provinces prévoient augmenter leur salaire minimum à 15 $, et la légalisation du cannabis à des fins récréatives devrait entrer en vigueur à l’échelle nationale plus tard en 2018.
Pour la huitième année d’affilée, Vancouver est la ville la mieux classée dans la région de l’Amérique du Nord (5e rang); suivent de près Toronto (16e rang), Ottawa (19e rang), Montréal (21e rang) et Calgary (33e rang). Les villes canadiennes ont aussi obtenu d’excellents résultats pour ce qui est de la qualité des services d’assainissement (mesurée séparément cette année). La ville d’Ottawa s’est classée au deuxième rang à ce chapitre. Vienne occupe le premier rang au chapitre de la qualité de vie globale pour la neuvième année consécutive, suivie par Zurich (2e rang), Auckland et Munich (à égalité au 3e rang). Aux États-Unis, c’est la ville de San Francisco qui obtient la meilleure cote (30e rang).
« Le Canada demeure un endroit attrayant pour vivre et travailler, tant pour les résidents que pour les employés expatriés, affirme Gordon Frost, membre du partenariat et responsable du domaine Carrière de Mercer Canada. Partout dans le monde, les entreprises travaillent d’arrache-pied pour recruter les meilleurs talents. Dans ce contexte, elles doivent bien connaître les nouvelles réalités du travail à l’avenir ainsi que les endroits où leurs employés souhaitent vivre. Grâce à sa stabilité politique et sociale, le Canada continue d’offrir un niveau de qualité de vie élevé et d’attirer les multinationales et leurs employés. »
« Compte tenu de la mondialisation croissante et de l’évolution démographique de la main-d’œuvre, le recrutement et la fidélisation des bons employés figureront certainement au nombre des principaux défis que les entreprises devront relever au cours des cinq prochaines années, déclare Ilya Bonic, membre principal du partenariat et président du domaine Carrière de Mercer. La main-d’œuvre est de plus en plus diversifiée, ce qui fait qu’elle est aussi plus mobile et branchée. Les travailleurs ont des exigences et des aspirations très divergentes en ce qui a trait à leur carrière, à leur style de vie et, en bout de ligne, à leur lieu de travail et à la façon dont ils veulent travailler. Les entreprises doivent tenir compte de ces facteurs dans l’élaboration de leur proposition de valeur à l’intention de leurs employés à l’échelle locale et de leurs employés expatriés. »
L’enquête de Mercer fait autorité et est l’une des plus exhaustives au monde. Elle est menée chaque année afin d’aider les multinationales et d’autres organisations à établir une rémunération équitable pour les employés qu’elles affectent à l’étranger. En plus de fournir des données utiles sur la qualité de vie relative, l’enquête donne des recommandations sur les indemnités de difficulté d’existence qui devraient être consenties aux expatriés pour plus de 450 villes à travers le monde; 231 de ces villes sont incluses dans le classement.
Cette année, Mercer présente un classement distinct sur la qualité des services d’assainissement des villes, lequel repose sur l’évaluation des services de collecte des ordures, des réseaux d’égouts, de la présence de maladies infectieuses, des niveaux de pollution de l’air, ainsi que de la disponibilité et de la qualité de l’eau. Tous ces facteurs ont une influence sur le pouvoir d’attraction d’une ville, tant pour les talents que pour les entreprises. Honolulu domine le classement des villes ayant les meilleurs services d’assainissement; viennent ensuite Helsinki et Ottawa à égalité au deuxième rang; Dhaka (230) et Port-au-Prince (231) ferment la marche.
« Le degré de réussite d’une affectation internationale dépend du bien-être personnel et professionnel de la personne expatriée ainsi que du bien-être de sa famille, déclare Slagin Parakatil, conseiller principal de Mercer et responsable mondial des enquêtes de Mercer sur la qualité de vie. Lorsque la qualité de vie d’une ville est faible, celle-ci perd de son attrait pour les talents et les entreprises. La mauvaise qualité de vie d’une ville peut aussi avoir une incidence considérable sur le style de vie d’un expatrié. Les jeunes générations, plus particulièrement les milléniaux, ont souvent des attentes élevées à l’égard de leur style de vie, ainsi que des loisirs et des occasions de divertissement dont ils souhaitent profiter. Les entreprises qui affectent des employés à l’étranger doivent être bien au fait des conditions de vie sur le terrain afin de rémunérer adéquatement leurs employés en les indemnisant pour toute baisse du niveau de vie. »
« En outre, les organisations qui songent à ouvrir un bureau dans une nouvelle ville doivent étudier les infrastructures de celle-ci en effectuant des évaluations à court, à moyen et à long terme. Les décideurs sont de plus en plus nombreux à reconnaître que la mondialisation pousse les villes à informer, à innover et à lutter pour attirer employés et investissements – les éléments essentiels pour l’avenir d’une ville, ajoute M. Parakatil. »
EUROPE
Vienne demeure la ville offrant la meilleure qualité de vie en Europe et dans le monde. Elle offre à ses résidents et aux expatriés un haut niveau de sécurité, un réseau de transport en commun bien structuré ainsi que diverses installations récréatives et culturelles. La ville de Munich a progressé dans le classement. Si elle occupe aujourd’hui la 3e position, c’est parce qu’elle a déployé au fil du temps des efforts concertés pour attirer des talents et des entreprises en investissant continuellement dans des infrastructures de haute technologie et en faisant la promotions de ses installations culturelles. La ville de Stockholm (23e rang) a reculé de trois rangs en raison de l’attentat terroriste dont elle a été victime, tandis que les villes d’Oslo (25e rang) et de Lisbonne (38e rang) ont monté au classement, soit de cinq et six rangs respectivement. Londres se situe toujours plus bas dans le classement en raison de ses problèmes irrésolus de congestion routière et de pollution de l’air; la ville a reculé d’un rang et se retrouve en 41e position.
Au chapitre de la qualité des services d’assainissement, plusieurs villes des pays nordiques se classent parmi les dix premières villes à l’échelle mondiale; Helsinki occupe la 2e position, tandis que Copenhague, Oslo et Stockholm se partagent la 8e position.
AMÉRIQUE
En Amérique du Nord, les villes canadiennes dominent le classement de l’enquête sur la qualité de vie. Vancouver (5e rang) occupe encore la première place dans cette région; suivent Toronto (16e rang), Ottawa (19e rang), Montréal (21e rang) et Calgary (33e rang). Aux États-Unis, c’est la ville de San Francisco qui obtient la meilleure cote (30e rang), suivie par Boston (35e rang), Honolulu (36e rang), Seattle (44e rang) et New York (45e rang). La ville de Los Angeles a reculé de six rangs (64e rang) en raison de la hausse de son taux de criminalité. Monterrey (112e rang) est la ville mexicaine la mieux classée, mais elle a reculé de deux rangs. La capitale, Mexico, a reculé d’un rang et occupe la 129e position.
Montevideo (77e rang) est la ville la mieux classée pour la qualité de vie en Amérique du Sud, suivie par Buenos Aires (91e rang) et Santiago (92e rang). Caracas (193e rang) et Port-au-Prince (228e rang) sont au bas du classement dans cette région.
Reculant de 21 rangs, la ville de San Juan (96e rang) est celle qui a subi la plus importante baisse au classement à l’échelle mondiale.
Pour ce qui est du classement des villes au chapitre de la qualité des services d’assainissement, la ville d’Honolulu (1er rang) remporte la palme à l’échelle régionale et mondiale; elle est suivie par Ottawa (2e rang). La ville d’Amérique du Sud la mieux classée à ce chapitre est Montevideo (71e rang).
MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE
Dubaï (74e rang) continue d’afficher la meilleure qualité de vie dans la région Afrique et Moyen-Orient; elle est suivie de près par Abu Dhabi (77e rang), qui a monté de deux rangs. Damas (225e rang), Sana’a (229e rang) et Baghdad (231e rang) sont les villes les moins bien classées de la région pour la qualité de la vie. À égalité au 65e rang, Abu Dhabi et Dubaï se classe à la tête du classement de la région au chapitre de la qualité des services d’assainissement de la ville. Dans la région, il n’y a que quatre autres villes qui figurent parmi les 100 premières : Mascate (70e rang), Tel Aviv (87e rang), Manama (93e rang) et Koweït (99e rang).
Port-Louis (83e rang) est la ville africaine la mieux classée pour ce qui est de la qualité de vie; viennent ensuite Durban (89e rang), Le Cap (94e rang) et Johannesburg (95e rang). N’Djamena (226e rang), Khartoum (227e rang) et Bangui (230e rang) demeurent au bas du classement dans cette région. En raison de l’instabilité politique qui perdure, de la pauvreté, des conditions climatiques rigoureuses et de l’insuffisance des investissements pour la mise en place d’infrastructures adéquates, ces villes offrent une qualité de vie parmi les plus basses au monde.
Victoria (58e rang) est la ville la mieux classée du continent au chapitre de la qualité des services d’assainissement; elle est suivie par Durban (73e rang) et Port-Louis (80e rang), tandis que Brazzaville (225e rang) et Antananarivo (226e rang) occupent les derniers rangs.
ASIE-PACIFIQUE
Comme l’illustre le classement, il existe des écarts marqués entre les villes d’Asie-Pacifique pour ce qui est de la qualité de vie, Singapour demeure la ville la mieux classée (25e rang). À l’autre extrême, Dhaka arrive au 216e rang. Kuala Lumpur (85e rang) est la deuxième ville la mieux cotée en Asie du Sud-Est, après Singapour. Parmi les autres grandes villes de cette région, notons Bangkok (132e rang), Manille (137e rang) et Jakarta (142e rang). En Asie de l’Est, cinq villes japonaises offrent la meilleure qualité de vie : Tokyo (50e rang), Kobe (50e rang), Yokohama (55e rang), Osaka (59e rang) et Nagoya (64e rang). Parmi les autres villes de cette région qui se démarquent, notons Hong Kong (71e rang), Séoul (79e rang), Taipei (84e rang), Shanghai (103e rang) et Beijing (119e rang). Le classement pour la qualité des services d’assainissement de la ville varient aussi considérablement dans la région. Kobe (8e rang) figure parmi les villes les mieux classées, tandis que Dhaka (230e rang) fini en queue de peloton.
La Nouvelle-Zélande et l’Australie continuent d’offrir une qualité de vie qui compte parmi les meilleures : Auckland (3e rang), Sydney (10e rang), Wellington (15e rang) et Melbourne (16e rang) demeurent dans les 20 premières positions. Les villes de cette région obtiennent également des cotes élevées pour la qualité de leurs services d’assainissement. Auckland se classe 5e à l’échelle mondiale, et Adélaïde occupe le 7e rang.
Voir le classement complet des villes selon la qualité de vie
NOTES AUX RÉDACTEURS
Le classement mondial est le résultat de l’Enquête mondiale sur la qualité de vie menée tous les ans par Mercer. Des rapports distincts sont produits pour chaque ville faisant l’objet de l’enquête. De plus, des rapports de comparaison entre une ville d’origine et une ville d’accueil sont offerts ainsi que des rapports de comparaison entre plusieurs villes. Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous en ligne à l’adresse www.mercer.com/qualityofliving.
Les données ont été principalement analysées entre septembre et novembre 2017 et sont régulièrement mises à jour pour tenir compte des circonstances changeantes. Les évaluations sont d’ailleurs rajustées si des faits nouveaux importants se présentent sur le plan politique, économique ou environnemental. Le classement est fourni aux médias à titre de référence et ne doit pas être publié en entier. Le nom des dix meilleures villes et des dix dernières villes de chacune des listes peut être diffusé sous forme de tableau.
Les renseignements et données que contiennent les rapports sur la qualité de vie (les « rapports ») sont fournis à titre informatif seulement et sont destinés à être utilisés par les multinationales, les organismes gouvernementaux et les municipalités. Ils ne sont pas conçus ou destinés à des fins d’investissement à l’étranger ni de tourisme. Mercer ne pourra en aucun cas être tenue responsable de toute décision ou mesure prise en fonction des résultats obtenus par l’utilisation des rapports ou par l’utilisation des renseignements ou des données contenus dans les rapports ou fournis par ces derniers. Même si les rapports ont été préparés selon des sources, des renseignements et des systèmes jugés fiables et exacts, ils sont fournis « tel quel », et Mercer se dégage de toute responsabilité relativement à la validité, à l’exactitude (ou autre qualité) des ressources et données utilisées pour la compilation des rapports. Mercer et ses sociétés affiliées ne font aucune déclaration et ne donnent aucune garantie quant aux rapports et nient toute garantie expresse, tacite ou légale de quelque ordre que ce soit, y compris, sans s’y limiter, toute garantie implicite ou déclaration quant à la qualité, à l’exactitude, à l’à-propos, à l’exhaustivité, à la qualité marchande et à l’adaptation à un usage particulier.
Qualité de vie – Évaluation des villes : à l’intention des villes
Mercer aide également les municipalités à évaluer les facteurs qui peuvent améliorer leur rang au palmarès de la qualité de vie. Dans le contexte d’une économie mondialisée, les employeurs ont plusieurs choix quand vient le temps de déterminer où s’implanter et affecter leurs employés mobiles. La qualité de vie offerte par une ville peut être un facteur déterminant dans leur décision.
Dans beaucoup de villes, les dirigeants veulent connaître les facteurs qui influent sur la qualité de vie des résidents, pour pouvoir prendre des mesures qui amélioreront le classement de leur ville à ce chapitre. Mercer leur propose une approche-conseil globale qui les aide à progresser dans l’atteinte de leurs objectifs d’excellence ainsi qu’à attirer les multinationales et les employés prêts à travailler à l’étranger en améliorant les aspects visés par les critères d’évaluation de notre classement.
Recommandations de Mercer relativement aux indemnités de difficulté d’existence
Mercer évalue les conditions de vie locales dans plus de 450 villes faisant partie de son enquête mondiale. Les conditions de vie sont analysées selon 39 facteurs, regroupés en 10 catégories :
Les points accordés à chaque facteur sont pondérés en fonction de leur importance pour les expatriés et permettent de comparer objectivement les villes entre elles. Cette évaluation par facteurs produit un indice de la qualité de vie qui permet la comparaison des différences relatives entre les villes, en les appariant deux par deux. Pour une utilisation efficace des indices, Mercer a élaboré un tableau dont les sociétés peuvent se servir pour établir un rapport entre l’indice obtenu et le montant de l’allocation de qualité de vie. Ce tableau permet la recommandation d’un pourcentage rattaché à l’indice.
À PROPOS DE MERCER
Mercer offre des services-conseils et des solutions axées sur la technologie qui aident les organisations à répondre aux besoins changeants de leur main-d’œuvre dans les domaines Santé, Avoirs et Carrière. La Société compte plus de 22 000 employés répartis dans 44 pays et elle exerce ses activités dans plus de 130 pays. Elle est une filiale en propriété exclusive de Marsh & McLennan Companies (symbole MMC à la Bourse de New York), la plus importante société de services professionnels d’envergure mondiale dans les domaines du risque, de la stratégie et du capital humain. Forte d’un effectif mondial de quelque 65 000 employés et d’un chiffre d’affaires annuel de plus de 14 milliards de dollars ainsi que de ses sociétés-conseils de premier ordre, soit Marsh, Guy Carpenter et Oliver Wyman, Marsh & McLennan aide ses clients à naviguer dans un environnement de plus en plus dynamique et complexe. Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.mercer.ca. Suivez Mercer sur Twitter @MercerCanada.
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