SELON UNE ÉTUDE DE MERCER, LES POURCENTAGES D’AUGMENTATION DES SALAIRES SONT À LA BAISSE AU CANADA

Le 7 septembre 2016

Canada, Montréal, QC


En 2017, les salaires devraient augmenter de 2,6 %, une baisse par rapport à 2,8 % en 2016 et à 3,0 % en 2015
 

En raison de l’incertitude économique qui persiste et des mesures de réduction des coûts qui en découlent, les entreprises canadiennes sont plus prudentes que jamais lorsqu’elles établissent leurs budgets d’augmentation des salaires pour l’année à venir. En effet, les augmentations prévues en 2017 dans toutes les catégories d’employés s’établissent à 2,6 %. Cependant, si l’on tient compte du gel des salaires annoncé dans certaines entreprises, elles sont encore moins élevées, soit 2,3 %. L’Enquête 2016/2017 de Mercer sur la planification de la rémunération au Canada révèle qu’il y a peu de différences à l’échelle régionale d’un employeur à l’autre, mais qu’en Alberta, les augmentations de salaires prévues sont inférieures à la moyenne nationale, en partie parce que 40,0 % des entreprises du secteur de l’énergie ont dit avoir l’intention de geler les salaires en 2017.


« Ces pourcentages d’augmentations prévus sont les plus faibles que nous ayons constatés depuis la première enquête que nous avons menée il y a plus de 20 ans, ce qui témoigne des profondes inquiétudes des employeurs au sujet de la conjoncture économique, affirme Gordon Frost, responsable du domaine Talents de Mercer pour le Canada. C’est également la première fois que notre sondage révèle que les augmentations de salaires prévues dans le secteur de l’énergie sont inférieures à celles des autres secteurs d’activité. »


Si l’on tient compte du gel des salaires, les salaires des employés non syndiqués du secteur de l’énergie devraient augmenter de 1,3 % seulement dans l’année à venir, comparativement à 2,3 % pour l’ensemble des employés non syndiqués. Exclusion faite du gel des salaires, les augmentations salariales dans le secteur de l’énergie devraient s’établir à 2,4 %, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 2,6 %.


La rémunération au rendement est toujours aussi importante
Comme par les années passées, les entreprises continuent d’accorder à leurs employés les plus performants des augmentations salariales supérieures à la moyenne. Les employés se situant dans la tranche supérieure de 7,0 % devraient recevoir une augmentation moyenne de 4,3 % en 2017, tandis que, pour ceux de la tranche inférieure de 9,0 %, les augmentations devraient varier de 0,2 % à 1,0 %. La plupart des entreprises continuent d’utiliser les cotes de rendement pour prendre leurs décisions sur les rajustements salariaux – seulement 4,0 % des entreprises ont éliminé les cotes de rendement en 2016 ou ont l’intention de le faire, mais une autre tranche de 9,0 % envisage également de le faire.


« La prudence est de mise dans l’établissement des budgets d’augmentation des salaires de base et les budgets consacrés aux rajustements accordés à la suite de promotions ou aux primes de rendement sont moins élevés. C’est la raison pour laquelle les dirigeants d’entreprise doivent répartir plus stratégiquement les sommes dont ils disposent s’ils veulent attirer et fidéliser les talents clés, poursuit Gordon Frost. Les employeurs qui sont en mesure de verser des salaires au rendement supérieurs à la moyenne profiteront d’un avantage concurrentiel par rapport à ceux qui ne peuvent pas en faire autant. » 


Peu de différences à l’échelle régionale, sauf en Alberta
Si l’on exclut les conséquences du gel des salaires, les augmentations de salaires ont été sensiblement les mêmes dans l’ensemble du Canada en 2016, une situation qui devrait se maintenir en 2017. Malgré le fait que le budget des augmentations de salaires de la majorité des entreprises (88,0 %) ne varie pas d’une région à l’autre, la conjoncture actuelle donne lieu à des différences régionales, notamment dans les régions où le secteur de l’énergie est un employeur important comme dans le Grand Calgary et ailleurs en Alberta, sauf dans le Grand Edmonton. De 2015 à 2016, c’est dans ces trois régions que les augmentations réelles de salaires ont été les moins élevées. Les différences sont encore plus marquées lorsqu’on prend en compte les gels de salaires prévus. En effet, on prévoit que les salaires augmenteront de 2,1 % dans le Grand Calgary ainsi que de 2,0 % ailleurs en Alberta (sauf dans le Grand Calgary et Edmonton) en 2017.


« Avec la tendance à la baisse des augmentations, il est plus important que jamais que les entreprises se tiennent au courant des fluctuations dans les salaires si elles veulent demeurer concurrentielles dans le recrutement des meilleurs talents, affirme Gordon Frost. L’enquête de Mercer est un excellent moyen de s’assurer d’avoir en main tous les renseignements nécessaires pour prendre les meilleures décisions possibles à l’égard de leurs budgets consacrés aux salaires. »


À propos de l’enquête
L’Enquête de Mercer sur la planification de la rémunération au Canada est menée chaque année depuis plus de 20 ans. L’édition de 2016-2017 renferme des données sur la rémunération fournies par près de 500 employeurs au Canada. Les résultats sont ventilés entre cinq grandes catégories d’emplois : haute direction, cadres, professionnels (ventes et non-ventes), soutien administratif/techniciens et corps de métiers/production/services.


Pour vous procurer les résultats de l’enquête, visitez le site :  https://www.imercer.com/products/canadian-compensation-planning.aspx


À propos de Mercer
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