L’inflation, les taux de change et le travail flexible influencent la mobilité des employés d’après le classement de Mercer des villes en fonction du coût de la vie

Le 29 juin 2022

Canada, Toronto, ON
 

• Toronto (89^e rang) est la ville la plus chère au Canada, suivie de Vancouver (108^e rang); Hong Kong (1^er rang) occupe la première place à l’échelle mondiale.
• Montréal (125^e rang) et Ottawa (132^e rang) se suivent de près; Calgary (141^e rang) est la moins chère des cinq villes canadiennes figurant dans le classement mondial. 
• L’enquête annuelle de Mercer sur le coût de la vie fournit un point de référence et contribue à façonner l’approche des organisations en matière d’établissement de programmes de rémunération appropriés pour les affectations pancanadiennes et internationales. 

Aujourd’hui, Mercer a annoncé les résultats de son enquête de 2022 sur le coût de la vie. Toronto est la ville la plus chère du Canada, se classant au 89^e rang mondial, suivie de Vancouver, qui se classe au 108^e rang. Compte tenu de la conjoncture économique mondiale et de l’évolution plus rapide que jamais du travail à distance et du travail flexible, les entreprises doivent gérer avec soin les programmes de rémunération pour assurer la résilience de leurs activités et la durabilité de leur personnel.

L’inflation et les fluctuations des taux de change influent directement sur le salaire et l’épargne des employés mobiles. L’essor du travail à distance et du travail flexible a également amené de nombreux employés à reconsidérer leurs priorités, l’équilibre entre leur travail et leur vie personnelle, ainsi que le choix de leur lieu de résidence. Ces facteurs ont de lourdes conséquences pour les employeurs, qui doivent repenser leur mode de gestion d’une main-d’œuvre répartie dans le monde entier, en particulier lorsque le marché de l’emploi est saturé.

Les données recueillies par Mercer dans le cadre de son enquête sur le coût de la vie aident les employeurs à comprendre l’importance d’un suivi des fluctuations des taux de change et de l’évaluation des pressions inflationnistes et déflationnistes sur les produits, les services et l’hébergement dans toutes les villes où les entreprises exercent des activités. De plus, elles aident les employeurs à établir des programmes de rémunération pour les employés en affectation à l’étranger et à maintenir ces programmes en vigueur lorsque les employés travaillent à l’étranger.

« La volatilité déclenchée par la COVID-19 et aggravée par la crise en Ukraine a alimenté l’incertitude économique et politique mondiale. Cette incertitude, associée à une hausse importante de l’inflation dans la plupart des pays du monde, amène les employés affectés à l’étranger à se préoccuper de leur pouvoir d’achat et de leur stabilité socio-économique », déclare Yvonne Traber, membre du partenariat et responsable mondiale du domaine Mobilité.

« Pour les organisations, le mieux-être financier des employés est un facteur clé dans leur capacité à attirer et à fidéliser les meilleurs talents. Grâce à des données fiables et pertinentes, les organisations peuvent définir des stratégies claires pour structurer les programmes offerts aux employés mobiles affectés à l’étranger en cette période d’instabilité », ajoute-t-elle.

Inversement, cette situation est aussi une occasion pour les villes et les gouvernements qui cherchent à attirer des entreprises étrangères, et pour les entreprises désireuses d’attirer des talents. En effet, le coût de la vie dans certaines villes peut avoir une incidence importante sur l’intérêt qu’elles suscitent en tant que destination pour les talents. Le coût de la vie peut également influencer les décisions de sélection d’un emplacement pour les organisations qui veulent prendre de l’expansion et transformer leur empreinte géographique.

« Alors que le Canada continue d’être un pays relativement abordable pour vivre et une destination intéressante pour les employés travaillant à distance, tout comme d’autres économies avancées, les prix des biens et des services y augmentent de manière significative », déclare Nicole Stewart, conseillère principale, domaine Carrière à Mercer Canada. « Dans un contexte fortement inflationniste où les organisations et les employés bénéficient d’une flexibilité accrue à l’égard de leur lieu de travail, les employeurs devront s’assurer de disposer de stratégies de rémunération et de gestion des talents efficaces et adaptées à la réalité pour répondre aux préoccupations des employés mobiles en ce qui a trait au coût de la vie. »

Selon le classement des villes en fonction du coût de la vie en 2022 de Mercer, Hong Kong est la ville la plus chère pour les employés affectés à l’étranger, tandis que quatre villes suisses – Zurich, Genève, Bâle et Berne – occupent respectivement les deuxième, troisième, quatrième et cinquième places.

Les autres villes qui figurent dans le palmarès Mercer des dix villes les plus chères pour les employés en poste à l’étranger sont Tel-Aviv, en Israël (6^e rang), New York, aux États-Unis (7^e rang), Singapour (8^e rang), Tokyo, au Japon (9^e rang) et Beijing, en Chine (10^e rang).

Les villes les moins chères du monde pour les employés qui travaillent à l’étranger, selon l’enquête de Mercer, sont Dushanbe, au Tadjikistan (225^e rang), Bichkek, au Kirghizistan (226^e rang) et Ankara, en Türkiye, laquelle se classe au dernier rang.

Perspectives régionales

Amériques

La ville canadienne la plus chère est Toronto (89^e rang), suivie de Vancouver (108^e rang), Montréal (125^e rang), et Ottawa (132^e rang). Calgary (141^e rang) est la ville la moins chère pour les employés affectés à l’étranger.

New York (7^e rang) reste la ville la plus chère d’Amérique du Nord, suivie de Nassau, aux Bahamas (16^e rang). Les 18 autres villes des États-Unis se classent entre le 17^e et le 112^e rang : Los Angeles (17^e rang), San Francisco (19^e rang), Honolulu (20^e rang), Washington (29^e rang), Chicago (36^e rang) et Cleveland (112^e rang). 

En Amérique du Sud, Buenos Aires, en Argentine (114^e rang) se classe comme la ville la plus chère de la région, suivie de Montevideo, en Uruguay (123^e rang), Santiago, au Chili (130^e rang), Quito, en Équateur (156^e rang), Sao Paulo, au Brésil (168^e rang). Belo Horizonte au Brésil (210^e rang) est la ville la moins chère d’Amérique du Sud. Managua (212^e rang), capitale du Nicaragua, est la ville la moins chère du continent américain. 

Asie-Pacifique

Quatre des dix villes les plus chères pour les employés affectés à l’étranger se situent en Asie, y compris la ville la plus chère du monde, à savoir la RAS de Hong Kong (1^er rang). Singapour (8^e rang), Tokyo, au Japon (9^e rang) et Beijing, en Chine (10^e rang) figurent toutes dans le classement des dix villes les plus chères. La ville la plus chère d’Inde est Mumbai (127^e rang). 

La ville la plus chère du Pacifique est Nouméa, en Nouvelle-Calédonie (54^e rang), suivie de près par Sydney, en Australie (58^e rang). Auckland (95^e rang) est la ville la plus chère de Nouvelle-Zélande, tandis que Wellington (120^e rang) est la ville la moins chère du Pacifique.  

Europe

Quatre villes d’Europe figurent dans le classement des dix villes les plus chères pour les travailleurs étrangers. Ces quatre villes sont toutes basées en Suisse, et Zurich est classée deuxième dans le classement mondial, comme étant la ville la plus chère parmi les villes européennes, suivie de près par Genève (3^e rang) et Bâle (4^e rang). Les autres villes d’Europe sont Copenhague, au Danemark (11^e rang), Londres, au Royaume-Uni (15^e rang), Vienne, en Autriche (21^e rang) et Amsterdam, aux Pays-Bas (25^e rang).  

La ville la plus chère d’Europe de l’Est est Prague, en République tchèque, classée 60^e sur 227 villes. Elle est suivie de Riga, en Lettonie (79^e rang), de Bratislava, en Slovaquie (105^e rang) et de Tallinn, en Estonie (140^e rang). La ville la moins chère d’Europe de l’Est est Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, classée 209^e. 

Moyen-Orient et Afrique

Tel-Aviv, en Israël, est la ville la plus chère au Moyen-Orient pour les employés étrangers; elle occupe la sixième place du classement mondial. Viennent ensuite, dans cette région, des villes des Émirats arabes unis, à savoir Dubaï (31^e rang) et Abu Dhabi (61^e rang). Les villes saoudiennes, telles que Riyad (103^e rang) et Djedda (111^e rang) se classent au milieu, suivies de près par Amman, en Jordanie (115^e rang) et Manama, au Bahreïn (117^e rang). 

En Afrique, Bangui, en République centrafricaine (23^e rang), Libreville, au Gabon (24^e rang) et Victoria, aux Seychelles (38^e rang) sont les trois villes les plus chères. En haut du classement pour cette région, on trouve aussi Djibouti, à Djibouti (41^e rang), Kinshasa, en République démocratique du Congo (53^e rang) et Lagos, au Nigéria (55^e rang). La ville la moins chère d’Afrique est Tunis, en Tunisie, classée 220^e. 

À propos de l’enquête de Mercer sur le coût de la vie

Le classement largement reconnu de Mercer est l’un des plus exhaustifs au monde. Il est conçu pour aider les multinationales et les gouvernements à élaborer des stratégies de rémunération pour leurs employés affectés à l’étranger. La ville de New York est utilisée comme ville de référence. La fluctuation des devises a été mesurée par rapport au dollar américain. L’enquête de Mercer a porté sur plus de 400 villes; le classement de cette année comprend 227 villes réparties sur cinq continents et compare les prix locaux de plus de 200 produits et services tels que le logement, le transport, la nourriture, les vêtements, les produits ménagers ainsi que les divertissements. Les données recueillies fournissent tous les éléments clés dont les employeurs ont besoin pour concevoir des programmes de rémunération efficaces et transparents pour les employés affectés à l’étranger. Cliquez ici pour en savoir plus.

Les résultats de la liste comparative sur le coût de la vie et le coût du logement locatif de Mercer sont tirés d’une enquête menée en mars 2022. Les taux de change à cette date et le panier international de produits et de services tiré de l’enquête sur le coût de la vie de Mercer ont servi de base d’évaluation.

Les données de cette enquête permettent aux gouvernements et aux grandes sociétés de préserver le pouvoir d’achat des employés qu’ils affectent à l’étranger; les données sur le coût du logement locatif servent à évaluer les indemnités de logement versées aux employés affectés à l’étranger. Le choix des villes sélectionnées pour l’enquête repose sur la demande de données des clients de Mercer.

À propos de Mercer

Mercer croit que l’on peut travailler à façonner un brillant avenir en transformant le monde du travail, en redéfinissant les perspectives de retraite et de placement et en optimisant la santé et le mieux-être de tous. La Société compte environ 25 000 employés répartis dans 43 pays et elle exerce ses activités dans 130 pays. Mercer est une société de Marsh McLennan (symbole MMC à la Bourse de New York), chef de file mondial en services professionnels dans les domaines du risque, de la stratégie et du capital humain, qui compte 83 000 employés et dégage un chiffre d’affaires annualisé de plus de 20 milliards de dollars. Par l’entremise de ses sociétés-conseils de premier ordre, soit Marsh, Guy Carpenter et Oliver Wyman, Marsh McLennan aide ses clients à naviguer dans un environnement de plus en plus dynamique et complexe. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.mercer.ca. Suivez Mercer sur Twitter @MercerCanada.