Toronto a grimpé au classement pour rejoindre Vancouver au 109e rang; ce sont les deux villes les plus chères au Canada

Le 26 juin 2018

Canada, Montréal

Selon la 24^e enquête de Mercer sur le coût de la vie, les villes d’Asie, d’Europe et d’Afrique dominent le classement des villes les plus chères au monde pour les employés en poste à l’étranger.

Pour se préparer au monde du travail de l’avenir, les multinationales misent sur la main-d’œuvre mobile.

• Toronto a grimpé de dix places dans le classement mondial pour rejoindre Vancouver au 109^e rang; ce sont les deux villes les plus chères au Canada.
• La plupart des villes canadiennes ont chuté dans le classement en raison des conditions relativement stables du marché.
• Classée au 160^e rang, Ottawa est la ville la moins chère au Canada.

On assiste actuellement à une transformation du monde des affaires à l’échelle mondiale et des emplois essentiels à l’avenir du travail. Ces changements sont attribuables à l’ère numérique, au vieillissement de la population, à la pénurie de compétences et aux contextes politiques et économiques imprévisibles. Les multinationales accueillent favorablement cette transformation en misant sur la main-d’œuvre mobile et en évaluant le coût des programmes qu’elles offrent à leurs employés affectés à l’étranger. D’après les résultats de la 24^e enquête annuelle de Mercer sur le coût de la vie, des facteurs comme l’instabilité des marchés du logement, une faible inflation et les fluctuations des prix des biens et services ont une incidence sur les coûts d’exploitation des entreprises dans diverses villes du monde.

Selon l’enquête de Mercer, Hong Kong a dépassé Luanda pour se hisser au premier rang des villes les plus chères au monde pour les employés en poste à l’étranger. Tokyo et Zurich se classent respectivement aux deuxième et troisième rangs, tandis que Singapour occupe la quatrième place, en hausse d’un rang par rapport à l’année dernière. Cela signifie que quatre des cinq villes les plus chères au monde pour les employés expatriés se trouvent maintenant en Asie.

« Compte tenu des progrès technologiques et de l’importance de compter sur une main-d’œuvre  connectée à l’échelle mondiale, l’affectation d’employés à l’étranger demeure un volet essentiel de la stratégie d’affaires des multinationales, déclare Ilya Bonic, président du domaine Carrière de Mercer. La mobilité de la main-d’œuvre aide les organisations à améliorer leur efficience opérationnelle, à miser sur les meilleurs talents et à assurer la rentabilité de leurs projets internationaux. Toutefois, en raison de la volatilité des marchés et du ralentissement de la croissance économique dans de nombreuses régions du monde, il est très important pour les organisations de procéder à un examen minutieux des programmes de rémunération destinés aux employés en poste à l’étranger. »

Les autres villes qui figurent dans le palmarès Mercer des dix villes les plus chères pour les employés en poste à l’étranger sont Séoul (5^e rang), Luanda (6^e rang), Shanghai (7^e rang), N’Djamena (8^e rang), Beijing (9^e rang) et Berne (10^e rang). Les villes les moins chères du monde pour les employés expatriés sont Tachkent (209^e rang), Tunis (208^e rang) et Bichkek (207^e rang).

« Alors que les multinationales travaillent à la mise en place de nouveaux modèles d’affaires, il est plus impératif que jamais pour elles d’y intégrer des stratégies de main-d’œuvre et de mobilité, afin que les bons employés se trouvent aux bons endroits, ajoute M. Bonic. Et rémunérer adéquatement les employés en poste à l’étranger est à la fois important et coûteux. »

L’enquête largement reconnue de Mercer est l’une des plus exhaustives au monde. Elle est conçue pour aider les multinationales et les gouvernements à élaborer des stratégies de rémunération pour leurs employés en poste à l’étranger. La ville de New York est utilisée comme ville de référence. La fluctuation des devises a été mesurée par rapport au dollar américain. L’enquête de Mercer porte sur 375 villes du globe; le classement de cette année inclut 209 villes réparties sur cinq continents et compare les prix de plus de 200 produits et services dans chaque ville tels que le logement, les transports, la nourriture, les vêtements, les produits ménagers ainsi que les divertissements.

Amérique
Bien que la plupart des villes canadiennes aient chuté dans le classement de cette année, Toronto (109^e rang), la ville la mieux classée au pays, a grimpé de dix rangs en raison d’une augmentation du coût du logement locatif pour les employés en poste à l’étranger. Vancouver (109^e rang), l’autre ville canadienne la mieux classée, a reculé de deux rangs. Pour leur part, les villes de Montréal (147^e rang) et de Calgary (154^e rang) ont glissé respectivement de 18 et 11 places.

« Même si Toronto a grimpé dans le classement sur le coût de la vie, les résultats de cette année – combinés à ceux de l’enquête annuelle de Mercer sur la qualité de vie publiée plus tôt cette année –, démontrent que les villes canadiennes offrent une qualité de vie de classe mondiale à un coût relativement modéré, indique Gordon Frost, membre du partenariat et responsable du domaine Carrière de Mercer Canada. C’est un atout important pour le Canada et pour les entreprises canadiennes dans la course aux talents au sein d’une économie mondiale hautement concurrentielle et la préparation pour l’avenir du monde du travail. »

Les villes états-uniennes ont chuté dans le classement en raison de la reprise soutenue de l’économie européenne, laquelle a entraîné la dépréciation du dollar américain comparativement aux autres grandes devises. New York, la ville la plus chère de la région, a chuté de quatre places et occupe le 13^e rang du classement mondial. San Francisco (28^e rang) et Los Angeles (35^e rang) ont reculé respectivement de 7 et 12 places par rapport à l’année dernière, tandis que Chicago (51^e rang) a chuté de 20 places. Parmi les autres grandes villes américaines, Washington DC (56^e rang) a glissé de 17 places, et les villes de Miami (60^e rang) et de Boston (70^e rang) ont toutes les deux dégringolé de 19 places. Portland (130^e rang) et Winston-Salem (161^e rang) en Caroline du Nord demeurent les villes américaines les moins chères pour les employés expatriés parmi celles figurant dans le classement.

En Amérique du Sud, São Paolo (58^e rang) est la ville la plus chère malgré une chute de 32 places par rapport à l’année dernière. Elle est suivie de Santiago (69^e rang), la deuxième ville la plus chère. La majorité des autres villes d’Amérique du Sud ont baissé dans le classement, et ce, en dépit de l’augmentation des prix des biens et services, notamment au Brésil, en Argentine et en Uruguay. Plus particulièrement, Rio de Janeiro (99^e rang) a dégringolé de 43 places. Lima (132^e rang) a chuté de 28 places tandis que Bogota (168^e rang) a perdu 15 places. Tegucigalpa (201^e rang) est la ville la moins chère d’Amérique du Sud. Caracas, au Venezuela, a été exclue du classement en raison de la situation complexe liée à sa devise; en effet, son classement aurait pu varier grandement selon le taux de change officiel choisi.

Europe, Moyen-Orient et Afrique
Deux villes européennes figurent dans le classement des dix villes les plus chères pour les expatriés. Au troisième rang mondial, Zurich demeure la ville européenne la plus chère, suivie de Berne (10^e rang). Genève (11^e rang) a reculé de quatre places par rapport à l’année dernière, principalement en raison d’une tendance à la baisse de son marché du logement.

Dans l’ensemble, toutes les villes d’Europe de l’Ouest ont fait une remontée dans le classement de cette année en raison de l’appréciation des devises locales par rapport au dollar américain et du coût des biens et services. Plus particulièrement, les villes d’Allemagne ont connu, cette année, certaines des plus fortes hausses : Frankfort (68^e rang) et Berlin (71^e rang) ont bondi de 49 places, et Munich (57^e rang), de 41 places. Au Royaume-Uni, les villes de Birmingham (128^e rang), de Belfast (152^e rang) et d’Aberdeen (134^e rang) ont fait des remontées respectives de 19, 18 et 12 places par rapport à l’année dernière. Londres a gravi dix échelons et occupe le 19^e rang.

D’autres villes ont progressé dans le classement, notamment Paris (34^e rang), qui a gagné 28 places par rapport à l’année dernière, Rome (46^e rang), 34 places, Madrid (64^e rang), 47 places et Vienne (39^e rang), 39 places. En revanche, quelques villes d’Europe de l’Est et d’Europe centrale ont reculé dans le classement, notamment Moscou (17^e rang), Saint‑Pétersbourg (49^e rang) et Kiev (173^e rang) qui ont respectivement perdu 4, 14 et 10 places, en raison de la dépréciation des devises locales par rapport au dollar américain.

Tel Aviv (16^e rang) se classe encore cette année en tête de liste des villes les plus chères du Moyen-Orient pour les employés expatriés, suivie de Dubaï (26^e rang), Abou Dhabi (40^e rang) et Riyad (45^e rang). Le Caire (188^e rang) conserve son titre de ville la moins chère de la région. « La plupart des villes du Moyen-Orient ont glissé dans le classement, en raison de la baisse du coût des logements locatifs dans l’ensemble de la région », affirme Yvonne Traber, responsable des solutions en matière de mobilité à l’échelle mondiale chez Mercer.

Même si elle a perdu le premier rang du classement mondial, Luanda en Angola (6^e rang) demeure la ville la plus chère d’Afrique. Elle est suivie de N’Djamena (8^e rang), qui a monté de sept places dans le classement. Viennent ensuite Libreville (18^e rang) en hausse de 14 places et Brazzaville au Congo (19^e rang), qui a gagné 11 rangs. En hausse de 10 positions, Tachkent (209^e rang) en Ouzbékistan est la ville la moins chère dans la région et dans le monde.

Asie-Pacifique
Cette année, Hong Kong (1^er rang) remporte la palme des villes les plus chères pour les expatriés, tant en Asie qu’ailleurs dans le monde. Elle prend ainsi la place de Luanda, qui a reculé dans le classement en raison, en partie, d’une tendance à la baisse de son marché du logement. Hong Kong est suvie par Tokyo (2^e rang), Singapour (4^e rang), Séoul (5^e rang), Shanghai (7^e rang) et Beijing (9^e rang).

« En Chine, la réglementation monétaire plus rigoureuse, l’économie en plein essor et les pressions pour faire du Yuan une monnaie internationale ont a fait grimper les villes chinoises dans le classement, explique M^me Traber. Par contre, les villes japonaises, plus particulièrement Osaka et Nagoya, ont reculé dans le classement cette année, en raison d’importantes augmentations du coût de la vie dans d’autres villes du monde. »

Mumbai (55^e rang) est en tête de peloton en Inde, suivie de New Delhi (103^e rang) et de Chennai (144^e rang). Kolkata (182^e rang) et Bengaluru (170^e rang) sont les villes indiennes les moins chères. Ailleurs en Asie, Bangkok (52^e rang) a bondi de 15 places par rapport à l’année dernière. Kuala Lumpur (145^e rang) a aussi monté au classement, gagnant 20 positions, tandis que Hanoï (137^e rang) a chuté de 37 places. Bichkek (207^e rang) et Tachkent (209^e rang) demeurent les villes les moins chères de la région pour les employés expatriés.

Les villes australiennes ont chuté dans le classement de cette année. Brisbane (84^e rang) et Perth (61^e rang) ont reculé de 13 et 11 places respectivement, tandis que la descente de Sydney (29^e rang), la ville la plus chère en Australie pour les expatriés a été relativement plus modérée, soit 5 places. Melbourne a perdu 12 places et occupe cette année le 58^e rang. « La chute des villes australiennes dans le classement de cette année est attribuable à la hausse du coût de la vie dans d’autres villes du monde qui ont grimpé dans le classement, déclare M^me Traber. De façon générale, la position des villes qui se trouvent en milieu de classement risque davantage de varier en réponse aux mouvements des autres villes. »

Mercer produit des rapports sur le coût de la vie et du logement locatif distincts pour chaque ville ayant fait l’objet de l’enquête. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le classement des villes, visitez le site www.mercer.com/col. Pour acheter des copies des rapports distincts, visitez le site https://mobilityexchange.mercer.com/cost-of-living-rankings ou appelez le service à la clientèle, à Varsovie, au +48 22 434 5383.

Source : Enquête 2018 de Mercer sur le coût de la vie

Notes aux rédacteurs
Le classement est fourni aux journalistes à titre de référence et ne doit pas être publié en entier. Les noms des dix villes les plus chères et des dix villes les moins chères peuvent être diffusés sous forme de tableau.

Les résultats de la liste comparative sur le coût de la vie et sur le coût du logement locatif de Mercer sont tirés d’une enquête menée en mars 2018. Les taux de change à cette date et le panier international de produits et services tiré de l’enquête sur le coût de la vie ont servi de base d’évaluation.

Les gouvernements et les grandes sociétés utilisent les données de cette enquête pour prendre des mesures visant à préserver le pouvoir d’achat des employés qu’ils affectent à l’étranger; les données sur le coût du logement locatif sont utilisées pour évaluer les allocations versées aux employés en poste à l’étranger. Le choix des villes sélectionnées pour l’enquête repose sur la demande de données.

À Propos de Mercer
Mercer offre des services-conseils et des solutions axées sur la technologie qui aident les organisations à répondre aux besoins changeants de leur main-d’œuvre dans les domaines Santé, Avoirs et Carrière. La Société compte plus de 23 000 employés répartis dans 44 pays et elle exerce ses activités dans plus de 130 pays. Elle est une filiale en propriété exclusive de Marsh & McLennan Companies (symbole MMC à la Bourse de New York), la plus importante société de services professionnels d’envergure mondiale dans les domaines du risque, de la stratégie et du capital humain. Forte d’un effectif mondial de quelque 65 000 employés et d’un chiffre d’affaires annuel de plus de 14 milliards de dollars ainsi que de ses sociétés-conseils de premier ordre, soit Marsh, Guy Carpenter et Oliver Wyman, Marsh & McLennan aide ses clients à naviguer dans un environnement de plus en plus dynamique et complexe. Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.mercer.ca. Suivez Mercer sur Twitter @MercerCanada.

Mercer offre également des conseils et des données de marché dans le domaine de la gestion de la rémunération à l’échelle internationale, notamment du personnel en poste à l’étranger. Elle collabore avec des multinationales et des gouvernements du monde entier. Elle possède l’une des bases de données les plus complètes sur les politiques en matière d’affectation à l’étranger, les pratiques liées à la rémunération et les données sur le coût de la vie à l’échelle mondiale, le prix du logement et les indemnités de difficulté d’existence. Ses événements et conférences annuelles sur la mobilité du personnel à l’échelle internationale informent les sociétés sur les tendances récentes et les dernières études relatives à la mobilité. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site https://mobilityexchange.mercer.com/. Suivez les nouvelles de Mercer sur la mobilité sur Twitter à l’adresse @Mercer.