La moitié des employeurs sont aussi préoccupés d’avoir à composer avec le cannabis thérapeutique qu’avec le cannabis récréatif
FAITS SAILLANTS
Mercer, chef de file mondial en matière de consultation qui aide les entreprises du monde entier à améliorer la santé, la prospérité et la carrière de leurs employés, et filiale en propriété exclusive de Marsh & McLennan Companies (Bourse de New York : MMC), a annoncé aujourd’hui les résultats d’une enquête portant sur la façon dont ses clients composent avec la légalisation imminente du cannabis récréatif, notamment en ce qui concerne les politiques en milieu de travail, la santé et la sécurité et les régimes de soins de santé et de médicaments complémentaires. En tout, 366 clients ont été interrogés pour dégager une perspective de l’employeur. Un sondage a également été mené auprès de 1 008 Canadiens afin d’évaluer comment les employés canadiens se sentent à l’égard du changement imminent de politique.
L’enquête a révélé que les employeurs estiment que la légalisation est une préoccupation à l’échelle de l’organisation selon les leaders des ressources humaines (78 %), les hauts dirigeants (45 %) et le conseil d’administration (39 %). Sans surprise, la majorité des employeurs sondés envisagent de mettre à jour leur politique sur la consommation de drogues, d’alcool ou d’autre substance (90 %). Cependant, peu d’employeurs envisagent de mettre à jour d’autres politiques pertinentes, telles que leur code de conduite (38 %) et leurs politiques d’accommodement en cas d’invalidité (37 %).
« Nos données montrent que même si les employeurs savent que la légalisation du cannabis aura une incidence sur leur milieu de travail, ses répercussions sur l’ensemble de l’organisation n’ont pas été entièrement évaluées, explique Alex Boucher, conseiller principal et responsable national, Gestion globale de la santé chez Mercer Canada. Il faudrait réfléchir soigneusement aux répercussions de la consommation légale du cannabis sur l’ensemble des activités de l’organisation, y compris pour des aspects aussi divers que la conduite de chariots élévateurs, les réceptions du temps des fêtes et les postes de décideurs essentiels, comme ceux qu’occupent les principaux dirigeants. Les organisations doivent également évaluer les répercussions sur leurs régimes collectifs de soins de santé ».
De plus, l’enquête fait ressortir un décalage entre le niveau de préparation à la légalisation du cannabis perçu par les employeurs et les employés canadiens : bien qu’un tiers des employeurs sondés se disent prêts et qu’un autre tiers se disent passablement prêts, seulement un quart des Canadiens (27 %) estiment que leur employeur est prêt – et de nombreux autres ne savent tout simplement pas s’il l’est ou non.
Cela constitue un argument convaincant en faveur de l’élaboration et de la communication de politiques proactives et stratégiques, d’autant plus que seulement 22 % des employés sondés affirment que, dans leur milieu de travail, il y a eu des communications claires sur les politiques relatives au cannabis thérapeutique.
Bien que le cannabis thérapeutique ne soit pas une nouveauté, les organisations n’en tirent pas encore pleinement parti dans leurs régimes collectifs de soins de santé. De nombreux assureurs offrent actuellement des protections facultatives, et il est important que les promoteurs de régime en tiennent compte dans leur approche et déterminent la place à ménager au cannabis thérapeutique dans leur philosophie de rémunération globale et leur proposition de valeur aux employés. Selon l’étude, 42 % des répondants canadiens s’attendent à ce que leur régime de soins de santé et de médicaments offre au moins une certaine protection pour le cannabis thérapeutique.
Bien que le dossier du cannabis récréatif soit en pleine évolution, il y a trois mesures que Mercer recommande aux organisations qui se préparent à sa légalisation :
« C’est maintenant qu’il faut agir, ajoute M. Boucher. Les organisations qui décident d’attendre et "de voir ce qui va se passer" ne feront que réagir aux problèmes, au lieu de prendre des mesures proactives pour atteindre leurs objectifs. Si vous n’êtes pas tout à fait prêt à répondre aux besoins, aux questions et aux objections qui surgiront, vous serez contraint d’improviser – avec tous les risques que cela comporte ».
MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE
Clients de Mercer : H+K Perspectives a mené l’enquête. Les données ont été recueillies au moyen d’un questionnaire en ligne à remplir soi-même (à la suite d’une invitation par courriel) du 15 mai au 29 mai 2018. Un total de 10 835 personnes faisant partie de la clientèle des services-conseils en RH de Mercer ont été invitées à participer au sondage, et 366 d’entre elles y ont participé.
Population générale : H+K Perspectives a mené l’enquête au moyen d’un questionnaire en ligne du 18 mai au 25 mai 2018. En tout, 1 008 Canadiens ont répondu. La marge d’erreur d’un échantillon probabiliste de cette taille est de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20. Les données ont été pondérées en fonction des données du recensement pour assurer leur représentativité par âge, sexe et région du Canada.
À PROPOS DE MERCER
Mercer offre des services-conseils et des solutions axées sur la technologie qui aident les organisations à répondre aux besoins changeants de leur main-d’œuvre dans les domaines Santé, Avoirs et Carrière. La Société compte plus de 23 000 employés répartis dans 44 pays et elle exerce ses activités dans plus de 130 pays. Elle est une filiale en propriété exclusive de Marsh & McLennan Companies (symbole MMC à la Bourse de New York), la plus importante société de services professionnels d’envergure mondiale dans les domaines du risque, de la stratégie et du capital humain. Forte d’un effectif mondial de quelque 65 000 employés et d’un chiffre d’affaires annuel de plus de 14 milliards de dollars ainsi que de ses sociétés-conseils de premier ordre, soit Marsh, Guy Carpenter et Oliver Wyman, Marsh & McLennan aide ses clients à naviguer dans un environnement de plus en plus dynamique et complexe. Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.mercer.ca. Suivez Mercer sur Twitter @MercerCanada.